La sensibilisation à l’importance de l’identité de la ville pour attirer les touristes et les entreprises et même pour retenir la population a augmenté de façon exponentielle au cours des dix dernières années. Cependant, cette course contre la machine (!) Peut parfois être très rusé. De toutes les stratégies utilisées par les Atlantic Cities, quatre dimensions principales apparaissent lors de la construction d’une marque de la ville :
Tout d’abord, une marque de ville est plus qu’un logo. Les choix sont multiples en matière de graphisme, certaines villes de l’ACA ont choisi de conserver les anciens logos comme signe d’identité, et d’autres en ont créé des plus modernes. Néanmoins, le cœur de leurs stratégies de marque est le projet de ville, la ville qu’elles veulent être, en planifiant pour les dix, voire les vingt prochaines années.
Deuxièmement, une ville est plus qu’un conseil municipal. Comme les maires de l’ACA le rappellent à chaque réunion, une ville est composée de citoyens dont il faut tenir compte. Les Atlantic Cities possèdent une grande expertise dans la création de structures de participation, des règles de décision aux observatoires, en passant par les budgets participatifs et les monnaies locales.
Troisièmement, la ville est plus grande que ses limites légales. Afin de faire une marque cohérente, l’habitat de la ville doit être analysé : c’est-à-dire comment la ville fonctionne par rapport aux zones environnantes, en considérant les flux comme les courtes chaînes de livraison ou les déplacements domicile-travail dans la ville. Dans une démarche éco-systémique, la ville se soucie du développement durable à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.
Et, last but not least, la coopétition. Lors de la fondation de la Conférence des Villes de l’Arc Atlantique en 2000, les Atlantic Cities ont créé un outil fondamental pour se démarquer. Elles ont traduit leur identité, leurs valeurs sociales et culturelles en une structure formelle. Les relations bilatérales (nombre d’entre elles sont jumelées) ne suffisaient plus. Chacune d’elles a des attentes différentes du réseau (compétition) mais toutes sont prêtes à mutualiser les ressources (coopération).
De toute la littérature, trois facteurs principaux dans la création d’espaces peuvent être soulignés :
– Les gens: si la communauté, la société civile et les citoyens / artistes individuels ne sont pas impliqués à un degré qui leur fait prendre l’initiative en évitant le « tokenisme »… nous sommes juste devant un autre projet de régénération avec de bonnes intentions mais pas assez d’impact. Cependant, pour que cette transition se produise, il faut donner aux gens suffisamment de moyens pour maximiser la valeur partagée. C’est là que les deux autres facteurs deviennent essentiels :
– Autorités publiques: réglementations, fonds, volonté politique, implication des conseils… de nombreuses lectures pour une simple déclaration: l’autorité locale doit faire partie du processus, en tant qu’acteur mais aussi en tant que facilitateur. Et ce dialogue, pour être fructueux, ne peut se limiter à des événements / mémos formels ou à une représentation testimoniale.
– Projet: la création d’espaces ne peut être la réponse à un manque d’interventions ni la réponse à un «faisons quelque chose» indéfini. L’approche projet devient donc la base; ce qui signifie que la vision doit être identifiée par la communauté, que les ressources doivent être rassemblées et mises en œuvre, que la triangulation doit être recherchée et que les rôles doivent être clarifiés.
Ces trois éléments peuvent être résumés dans le quatrième : Partenariat.
À cet égard, Atlantic Cities résume la promotion de nos villes à travers des initiatives telles que le projet AT.Brand, réalisé entre 2014-2015, qui montre comment les territoires atlantiques, en particulier les villes, peuvent être promus ensemble. Au-delà de l’image de marque de chaque ville, il a exploré la faisabilité d’une stratégie à long terme pour le « co-marquage » de la zone atlantique, en s’appuyant sur les développements dans les pays nordiques et la région de la mer Baltique.
Une autre initiative est la Ville Atlantique de l’Année : un concours qui vise à donner de la visibilité aux efforts des villes atlantiques alignés sur un développement urbain durable.
En temps voulu, le Stella Atlantis sera un projet qui renforcera la cohésion entre nos villes de la façade atlantique, contribuant à une identité atlantique à travers son histoire et sa culture partagées, mettant en valeur des festivals, des itinéraires et des traditions à travers l’Arc Atlantique, tels que le Chemin de Saint-Jacques ou la Hanse.
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